Pourquoi Kick est légal en France – Le podcast
Tu n’as pas envie de tout lire, écoute le podcast !
Pour aller à l’essentiel : Kick est légal en France, mais sa modération laxiste et ses liens avec Stake, casino illégal ici, transforment la plateforme en terrain glissant.
Si la loi LCEN l’oblige à retirer les contenus illicites, son modèle économique (95/5 % pour les streamers) et ses partenariats douteux créent un écosystème où le trash rapporte. Le DSA pourrait bientôt remettre en cause cette impunité.
🚨 Tu tombes sur Kick, tu vois un truc flippant en direct, et tu te demandes « Mais comment c’est légal en France ?! »
Kick legal France, c’est un paradoxe : une plateforme ultra-permissive, liée à un casino illégal (Stake), qui fait tourner la machine avec des streamers bannis ailleurs. 💥 Dans ce texte, on décortique le pot aux roses : pourquoi la loi ferme les yeux, comment le modèle économique encourage le trash, et pourquoi un décès en direct a mis le feu aux poudres. Accroche-toi, c’est glauque mais instructif.
Sommaire
1. Kick en france : légal ou pas ? la réponse cash
- ✅ Kick est légal en France, mais pas sans règles
- ⚖️ La loi LCEN 2004 oblige Kick à retirer les contenus illicites une fois signalés
- 👮 L’Arcom peut intervenir via le représentant légal de Kick en France
📜 Alors, on a le droit ou pas ?
On va pas tourner autour du pot : Kick est légal en France. Mais attention, c’est là que ça devient marrant. C’est comme si tu avais le droit de conduire, mais que tu devais quand même respecter le Code de la route. La plateforme australienne peut opérer, mais sous surveillance. Sa légalité ? Elle repose sur un truc basique : elle doit retirer les contenus manifestement illégaux dès qu’ils sont signalés, même si sa modération est une blague de mauvais goût.
👮 La loi française veille au grain (en théorie)
La légalité de Kick en France repose sur son obligation de retirer les contenus illicites une fois signalés, conformément à la loi, même si sa modération proactive est quasi inexistante.
Deux piliers régissent Kick en France : la LCEN 2004 et L’Arcom. La LCEN, c’est la vieille tante stricte de la régulation en ligne. Elle dit : « Tant que personne signale rien, la plateforme est tranquille. Mais dès qu’un truc pourri est pointé du doigt, faut agir vite ». On parle de contenus comme la haine, la pornographie infantile, ou les appels à la violence.
L’Arcom, c’est le chien de garde. Si Kick met trop de temps à supprimer un contenu illégal, l’autorité peut frapper. Mais concrètement ? La plateforme australienne n’est pas un modèle de réactivité. Son laxisme attire les créateurs bannis ailleurs, genre Adin Ross (raciste assumé) ou Marvel Fitness (condamné pour harcèlement). Et quand un streamer meurt en direct sous les huées, on se demande si la loi suffit.
🇫🇷 Le fameux représentant légal
Pour être légal en France, Kick doit avoir un représentant légal sur le territoire. C’est le type à qui l’Arcom peut envoyer un recommandé en cas de problème. Ce n’est pas optionnel : c’est la porte d’entrée des autorités pour faire respecter la loi. Sans lui, Kick serait directement illégal. Alors oui, la plateforme est dans les clous… sur le papier. Mais entre la théorie et la pratique, y’a un gouffre. Et des vies brisées.
2. La modération sur kick : le far west du streaming ?
- 🎯 Kick : une plateforme australienne de streaming aux règles ultra-lâches
- 💀 Jean Pormanove : décès en direct, une tragédie qui dévoile l’absence de modération
- 🚨 Jeux d’argent, provocations extrêmes : des contenus interdits ailleurs, tolérés ici
Imagine un YouTube Live version sauvage.
Une jungle numérique où tout semble permis.
Voici Kick.
La plateforme australienne qui fait débat.
Lancée en 2022, elle est financée par les créateurs de Stake, un site de jeux d’argent interdit en France.
Un cocktail explosif qui attire les créateurs en quête de liberté totale.
🤔 Une modération « particulièrement laxiste », ça veut dire quoi ?
Sur Kick, les règles sont claires sur le papier, mais absentes en pratique.
Contrairement à Twitch, cette plateforme sert de refuge aux créateurs virés ailleurs pour excès.
Voici ce qu’elle tolère :
- 🎰 Publicités pour des jeux d’argent illégaux en France
- 👙 Scènes suggestives entre streamers, limite « hot »
- 💥 Dérapages racistes, sexiste ou homophobes, jamais sanctionnés
- ☠️ Humiliations publiques et violences scénarisées
Un business model audacieux, mais qui fait grincer les dents des régulateurs.
Exemple ?
Des streamers français monnaient leurs directs avec des bonus pour les spectateurs qui parient sur des défis.
Un jeu dangereux où la frontière entre le spectacle et le réel devient poreuse.
Tragicomédie en direct : l’affaire jean pormanove
Le 17 août 2025, un drame marque l’histoire du streaming.
En direct, Raphaël Grave, alias Jean Pormanove, s’effondre
Des années de harcèlement en live, d’humiliations publiques, de mises en scène violentes.
Le parquet de Nice ouvre une enquête.
Les extraits montrent ce que personne ne veut voir : étranglements, coups de paintball, insultes.
Une mort en direct qui révèle un système dysfonctionnant.
Le porte-parole de Kick reste évasif : « On coopère avec les autorités ».
La ministre française du numérique réagit : « C’est du grand n’importe quoi« .
🤯 D’autres dérapages qui sont passés crème
Le décès de Pormanove n’est qu’un épisode.
Adin Ross, figure controversée, y multiplie les provocations.
Exemple ?
En 2024, il débat avec des néonazis sans aucun modérateur.
Une escorte filmée contre son gré.
Des influenceurs provoquant un accident de la route en direct.
Des jeunes créatrices en tenue limite.
Des streamers bannis pour harcèlement, réhabilités avec des milliers d’abonnés.
Protéger les enfants sur Kick devient un défi majeur face à ces dérives.
Et pourtant, Kick reste opérationnel en France.
Pourquoi ?
La loi de 2004 oblige la plateforme à retirer les contenus « manifestement illicites ».
Mais l’Arcom surveille.
Le nerf de la guerre : pourquoi Kick laisse tout faire ?
- 🤑 Un lien avec Stake, un casino en ligne interdit en France
- 💸 Un modèle économique ultra-généreux pour attirer les streamers
- 🎰 Des contenus interdits ailleurs qui rapportent gros
🤑 Le lien secret (mais pas si secret) avec Stake
Kick et Stake partagent la même équipe de fondateurs : Edward Craven et Bijan Tehrani. Problème : Stake est un casino en ligne illégal en France depuis 2020. Son site est bloqué, mais ses publicités débarquent massivement sur Kick.
Pire : Kick sert de réverbère pour attirer des joueurs vers Stake. Des streamers sponsorisés par le casino font la promotion de jeux d’argent en direct. C’est un peu comme si un trafiquant de cigarettes vendait ses produits dans un hôpital… sauf que personne n’appuie sur la sonnette.
💸 Un modèle économique qui attire les streamers (et les problèmes)
Critère | Kick | Twitch |
---|---|---|
Partage des revenus (abonnements) | 95% / 5% | 50% / 50% (variable) |
Streams de jeux d’argent | ✅ Autorisés et encouragés | ❌ Interdits |
Politique de modération | Très permissive / Réactive (sur signalement) | Stricte / Proactive |
Types de streamers attirés | Provocateurs, joueurs de casino, bannis de Twitch | Grand public, e-sport, créateurs variés |
Imaginez un supermarché qui vous propose 95 % des bénéfices contre 50 % ailleurs. C’est exactement ce que fait Kick avec ses streamers. Un partage 95/5 contre 50/50 sur Twitch ? La bagarre n’est même pas équilibrée !
Cette générosité a un prix : Kick attire des créateurs bannis ailleurs, spécialistes de la provocation ou des jeux d’argent. C’est le « paradis des streamers mal vus » version 2.0.
🎰 Le casino, c’est le jackpot pour Kick
Les streams de casino en ligne génèrent des revenus faramineux. Pourquoi modérer si ça paie ? Kick laisse ses créateurs diffuser des parties de poker ou de roulette en direct, souvent sponsorisées par Stake. C’est un peu comme si un bar ouvrait ses portes à la vente de contrefaçons… tant que la caisse roule.
Concrètement : plus les streamers poussent les spectateurs à jouer sur Stake, plus Kick engrange de l’argent. Un conflit d’intérêts à 800 millions de dollars (la valeur actuelle de la plateforme). Et tant pis si ça ressemble à un tripot virtuel pour mineurs.
En France, Kick doit désigner un représentant légal pour respecter la loi de 2004 sur la responsabilité des hébergeurs. L’Arcom peut intervenir si des contenus manifestement illicites ne sont pas retirés. Mais entre la lettre de la loi et la réalité, Kick danse sur la corde raide… en espérant ne jamais tomber.
4. La riposte s’organise : le cadre légal européen à la rescousse
- 🎯 Le Digital Services Act (DSA) contraint Kick à revoir sa copie, même si la plateforme n’est pas officiellement « très grande plateforme »
- ⚖️ Difficultés d’application : siège en Australie, consentement douteux des victimes et réactivité insuffisante
- 📢 Pression montante : signalements Arcom, enquêtes judiciaires et interventions politiques
🇪🇺 Le dsa, le nouveau shérif en ville
Pas de bol pour Kick, l’Europe sort le gros flingue juridique : le Digital Services Act (DSA). Adopté en 2022 et applicable depuis février 2024, ce texte révolutionne la régulation des plateformes. Même si Kick n’est pas officiellement classée « très grande plateforme », les règles s’appliquent dans l’esprit.
Avec le Digital Services Act, l’Europe impose aux plateformes comme Kick une plus grande responsabilité, les forçant à passer d’une modération passive à une gestion des risques plus active.
Concrètement, le DSA exige davantage de transparence sur la modération et une réactivité accrue face aux contenus illicites. Exit le temps des grandes gueules qui disent « on a qu’à plus regarder ». Désormais, chaque plateforme doit désigner un représentant légal en Europe. Kick a dû s’adapter en urgence, désignant en août 2025 un représentant basé à Malte.
⚖️ Les défis pour faire appliquer la loi
Le siège de Kick en Australie transforme le processus en parcours du combattant. Entre décalages horaires et barrières juridiques, les contrôles deviennent un véritable parcours du combattant.
Autre casse-tête : la notion de « consentement ». Certains streamers, comme Jean Pormanove, semblaient accepter les humiliations pour le buzz. Problème : où trace-t-on la frontière entre « consentement » et « exploitation » ? En droit, c’est un sacré bordel juridique.
Enfin, même avec les meilleures intentions, la modération en direct reste un casse-tête chinois. Le temps de signaler, analyser et retirer un contenu violent, le mal est souvent fait. Le streaming en temps réel transforme chaque seconde en éternité.
📢 Les actions des autorités et des associations
Les coups de pression pleuvent sur Kick comme une pluie de météorites juridiques :
- 👉 Signalements à l’ARCOM : Des dizaines de plaintes affluent, avec la LDH en première ligne
- 👉 Enquêtes judiciaires : Le cas Pormanove a déclenché une enquête lourde sur les responsabilités
- 👉 Pression politique : La ministre Clara Chappaz a directement saisi l’ARCOM après le drame
La Ligue des Droits de l’Homme dénonce régulièrement « l’atteinte à la dignité humaine ». Le gouvernement agite le spectre de la loi comme une carotte devant un âne récalcitrant. L’ARCOM collabore désormais avec ses homologues allemands, le DSA donnant aux autorités des dents longues pour mordre dans le dur.
Comme dans la régulation de l’ia en entreprise en france, l’encadrement prend du temps mais finit par arriver. Kick découvre progressivement que la France ne compte pas laisser se construire une zone de non-droit numérique. Le jeu de la roulette russe juridique a assez duré.
🚨 Kick, légal mais pas clean : La plateforme survit grâce à une modération inexistante et des liens troubles avec Stake. Les lois françaises et européennes tentent de se resserrer, mais l’arnaque tourne encore. Enquêtes et pression politique, à suivre de près.
FAQ
💡 Pourquoi Kick est légal en France alors que c’est le bazar ?
Kick est légal en France, mais c’est pas une zone de non-droit non plus. La loi LCEN de 2004 dit que la plateforme n’est pas responsable des contenus TANT QUE les utilisateurs signalent les trucs pourris. Dès qu’on leur indique un live de ouf où un mec se fait humilier à mort, ils doivent agir vite. C’est un peu comme si tu conduisais une voiture : tu peux rouler, mais si tu grilles un feu, tu t’prends une prune.
Et puis, l’ARCOM est là pour jouer les shérifs. Si Kick déconne trop, ces mecs peuvent taper du poing sur la table. C’est pas de la rigolade, mais c’est un peu le jeu du chat et de la souris.
⚠️ Pourquoi la modération de Kick ressemble à un western sans shérif ?
Parce que Kick, c’est le paradis des créateurs de contenu limite. Ils laissent passer du lourd : jeux d’argent, scènes chaudes, provocations graveleuses… C’est le Far West du streaming. Là où Twitch mettrait un coup de frein, Kick envoie du cash. Résultat : des mecs genre Adin Ross, Marvel Fitness ou JP (tu sais, le mec qui est mort en live) viennent y faire leur cirque.
- 💰 Partage des revenus : 95 % pour le streamer, 5 % pour Kick. Trop bon pour les créateurs.
- 🔞 Contenus interdits ailleurs : les streamers de casino et les vidéos « hot » passent sans problème.
- 🤬 Provocations sans limites : si tu veux te faire traiter de tous les noms, c’est le lieu idéal.
☠️ JP, c’est qui ce mec, et pourquoi son histoire fait flipper ?
Jean Pormanove, aka JP, c’était un streamer qui se faisait humilier en direct, et ça durait depuis des années. Des coups, des insultes, des scènes dégueulasses… Et un jour, il s’écroule, mort. Une enquête est en cours pour comprendre qui a merdé. Le truc qui fout la gerbe, c’est que Kick, censée retirer les contenus « manifestement illicites », n’a rien fait pendant que JP se faisait défoncer à longueur de lives.
Ca montre bien que leur modération, elle est aussi efficace qu’un parapluie en béton. Et ça pose la question : quand la plateforme devient complice d’un truc aussi pourri, c’est qui le responsable ?
🎰 Pourquoi Kick laisse passer les pubs pour Stake, un site illégal en France ?
Sauf que… Kick et Stake ? Mêmes fondateurs, même business model. Stake, c’est un casino en ligne interdit en France, mais Kick en parle comme s’il s’agissait d’une marque de bonbons. Du coup, la plateforme devient un putain de porte-monnaie pour Stake. Plus les streamers en parlent, plus Stake gagne du fric. C’est un conflit d’intérêts à la con, mais ça rapporte trop pour que Kick fasse le ménage.
Et toi, tu regardes tout ça en te disant : « Mais comment c’est possible ? » Bah parce que Kick, c’est pas un réseau social, c’est un business. Et quand le business dépend de la merde, faut pas s’étonner que ça pue.
🇪🇺 Le DSA, c’est la fin du règne de Kick en France ?
Le Digital Services Act, c’est la nouvelle loi européenne qui veut mater les plateformes qui jouent les rebelles. Kick, même si elle n’est pas encore classée « très grande plateforme », doit quand même se plier aux règles. L’ARCOM a déjà commencé à les surveiller de près, surtout après la mort de JP. L’idée, c’est que les plateformes soient plus transparentes et qu’elles agissent plus vite pour virer les délires toxiques.
- 🚨 Contrôles réguliers : les autorités veulent savoir si Kick a un minimum de conscience.
- 🔍 Transparence des algorithmes : comment ils décident qu’un live passe à la trappe ou reste en ligne.
- ⚖️ Sanctions possibles : jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial si Kick continue à faire l’autruche.