Projection Mercator : carte du monde (et menti)

L’essentiel à retenir : La carte de Mercator déforme les tailles des continents (l’Afrique est 14 fois plus grande que le Groenland, malgré leur apparence similaire).

Utile pour la navigation maritime grâce à sa précision sur les angles, le projection Mercator fausse cependant notre perception géopolitique. Un rappel que toute carte est un compromis entre exactitude et utilité.

Tu as déjà remarqué que sur la projection de Mercator, le Groenland a l’air aussi vaste que l’Afrique ?

🌍💥 Pourtant, l’Afrique est 14 fois plus grande !

Ce trucage cartographique, c’est l’œuvre de Gerardus Mercator, le génie flamand du XVIᵉ siècle qui a révolutionné la navigation… en étirant la réalité.

Dans ce dossier, on décortique son invention culte : pourquoi elle a sauvé des marins, comment elle a déformé notre vision du monde, et pourquoi Google Maps l’utilise encore aujourd’hui. Prépare-toi à tout revoir en 3D, depuis les bateaux du Moyen Âge jusqu’aux pixels de ton écran.

  • 📜 Qui est Gerardus Mercator, le génie flamand derrière la carte ?
  • 🗺️ C’est quoi la projection de Mercator et pourquoi elle a révolutionné la navigation ?
  • 🌍 Pourquoi le Groenland a l’air aussi gros que l’Afrique sur nos vieilles cartes (spoiler : c’est faux !).
  • 🤔 Quelles sont les alternatives et pourquoi on utilise encore Mercator aujourd’hui ?

Qui était Gerardus Mercator ?

Imagine un type né en 1512 dans un petit village flamand qui va devenir LE mec qui va tout changer dans la cartographie. On parle de Gerardus Mercator, alias Geert De Kremer pour les intimes.

Un gamin brillant qui, dès 18 ans, remet en question la Bible et Aristote. Tu t’en doutes, ça passe pas super bien à l’époque. Résultat : un aller simple pour la taule sous prétexte d’hérésie.

🚀 De la prison à la gloire

Après 7 mois de détention, il quitte sa Flandre natale pour Duisbourg. Et là, il explose. Il crée une carte du monde en 1538, arpente la Lorraine pour cartographier des territoires, et publie une version modernisée de Ptolémée.

Le truc de ouf ? Il invente le terme « atlas » en 1589, inspiré d’Atlas, ce roi mythique qui portait le monde sur ses épaules. Son fils publiera cette idée après sa mort, en 1595.

🧠 Un cerveau en ébullition

Mathématicien, géographe, graveur, calligraphe… Ce mec maîtrise tous les domaines. Il bosse sur des globes terrestres avec Gemma Frisius, un prof de Louvain, avant de tout péter avec sa fameuse projection en 1569.

La projection de Mercator : une révolution pour les marins

Tu rêves de traverser l’Atlantique au XVIe siècle. Problème : les cartes actuelles sont à chier. Les navigateurs doivent constamment recalculer leur cap. C’est là que Mercator débarque avec sa solution de ouf.

🧭 Pourquoi c’est génial pour la navigation

Imagine que tu puisses tracer une ligne droite sur ta carte et la suivre avec ta boussole. C’est exactement ce que permet la projection de Mercator. Elle transforme les routes marines (les loxodromies) en lignes droites.

Les marins adorent. Plus besoin de bidouiller des calculs à chaque changement de direction. C’est comme si tu avais un GPS avec des lignes droites sur ton écran de l’époque.

📐 Le truc de ouf derrière

  • Projection cylindrique : comme si tu projettes la Terre sur un cylindre
  • Méridiens parallèles : les lignes de longitude sont droites et équidistantes
  • Parallèles espacés : plus tu t’éloignes de l’équateur, plus les distances s’étirent

En gros, c’est parfait pour la navigation, mais c’est un carnage pour représenter les vraies tailles.

Quand la carte nous raconte des salades

Le problème ? Ta carte ment. Et pas qu’un peu.

Le Groenland a l’air aussi grand que l’Afrique alors qu’il est 14 fois plus petit. L’Inde semble aussi vaste que la Scandinavie alors qu’elle est 3,7 fois plus grande.

🌍 La galère des tailles

Sur la carteEn vraiFacteur de déformation
Groenland = AfriqueGroenland = 2,2M km²14x
Inde = ScandinavieInde = 3,3M km²3,7x
Europe > Amérique du SudAmérique du Sud = 17,8M km²1,8x

Ces déformations, c’est à cause de l’étirement des parallèles. Plus tu montes en latitude, plus la carte se dilate. En gros, c’est le genre de truc qui pourrait te faire croire que ton prochain voyage au Pôle Nord sera génial pour étendre ton empire.

🗺️ Pourquoi on continue de l’utiliser alors ?

Parce que pour la navigation, c’est LE must-have. Les angles sont conservés, les routes maritimes sont des lignes droites. C’est comme si tu avais une autoroute tracée sur l’océan. Mais pour représenter le monde en vrai, c’est une catastrophe.

L’héritage de Mercator : toujours dans nos écrans

En 2023, Google Maps, OpenStreetMap, Apple Maps… tous utilisent une version moderne de la projection de Mercator. Pourquoi ? Parce que c’est compatible avec les systèmes de tuiles et les calculs de navigation.

🧭 Un héritage toujours vivant

Mercator a révolutionné la cartographie comme personne avant lui. Son « atlas » devient le mot générique pour désigner un recueil de cartes. Son nom s’étend à des rues, des bâtiments, des navires.

Et aujourd’hui, malgré les distorsions, sa projection reste la base de presque toutes les cartes marines. Un truc inventé en 1569 qui est encore dans nos poches via Google Maps, c’est pas de la légende ?

🔄 Et les alternatives alors ?

  • Projection de Peters : préserve les superficies mais déforme les formes
  • Projection Equal Earth : plus juste pour les tailles
  • Projection Winkel-Tripel : utilisée par National Geographic
  • Projections locales : pour des zones précises (ex: Lambert 93 en France)

Chaque projection a ses forces et ses faiblesses. C’est comme choisir entre une carte routière et un plan de métro : tout dépend de ton besoin.

Portrait de Gerardus Mercator

  • 🌍 Il a inventé la projection cartographique qui porte son nom, révolutionnant la navigation
  • 📚 Il a popularisé le terme « atlas » pour désigner un recueil de cartes
  • 🧭 Sa carte a permis aux navigateurs de dessiner des routes maritimes en ligne droite
  • 🗺️ Son héritage est encore présent dans les cartes modernes et les services de géolocalisation

Gerardus Mercator : plus qu’un nom sur une carte

👨‍🎨 Le cartographe qui venait des Flandres

Tu as déjà entendu le nom « Mercator », mais savais-tu qu’il était bel et bien flamand ?

Né en 1512 à Rupelmonde dans le Comté de Flandre, ce type était un mélange improbable : moitié matheux, moitié philosophe, mais surtout un cartographe de génie.

À l’époque, les navigateurs se perdaient facilement. Pas de GPS, juste des cartes imprécises. Mercator a résolu ce problème avec sa fameuse projection en 1569, devenue indispensable pour les marins.

📖 L’inventeur de l’« atlas » que tu as connu à l’école

Et ce n’est pas tout ! Ce type a aussi inventé ton vieil ami l’atlas scolaire.

En 1595, il publie un recueil baptisé « Atlas » en hommage au Titan mythologique. Plus tard, ce terme est devenu synonyme de recueil de cartes, une idée maline qui a traversé les siècles !

La projection de Mercator, expliquée simplement

🚀 En résumé : On vous dévoile pourquoi une carte qui déforme tout le monde est devenue indispensable. On décortique la projection de Mercator avec des oranges, des marins paumés et des maths qui changent la vie. C’est ici que le mot « atlas » a pris son envol.

🍊 Comment on met une orange à plat ?

Imagine que la Terre est une orange. Tente d’étaler son écorce sans la déchirer… Impossible, hein ?

C’est exactement le bordel auquel tous les cartographes se cognaient avant 1569. Gerardus Mercator, le Flamand génial derrière cette projection, a résolu ce casse-tête avec une idée dingue : enrouler un cylindre autour de notre planète et projeter les continents via un système lumineux imaginaire. Résultat ? Une carte où les angles restent parfaits, mais les tailles deviennent complètement folles aux pôles.

🧭 Le secret des marins : la loxodromie

Tu te demandes sûrement : « Pourquoi cette carte pourrie a-t-elle conquis les mers ? » Réponse simple : elle offre un superpouvoir aux navigateurs.

Sur une carte de Mercator, trace une ligne droite entre deux points. Ce tracé représente un cap fixe à suivre grâce à ta boussole. Ce miracle mathématique s’appelle la loxodromie, et il a évité des naufrages pendant des siècles. Imagine des marins transis d’angoisse qui, grâce à ce système, pouvaient enfin naviguer sans se perdre dans des calculs à la con.

Le seul hic ? Cette magie déforme les continents. Le Groenland apparaît aussi grand que l’Afrique alors qu’il pourrait y rentrer 14 fois. Mais entre nous, les marins s’en fichaient : leur priorité, c’était éviter de finir au fond de l’eau.

Illustration de la projection Mercator

Le super-pouvoir de Mercator : roi de la navigation

🗺️ Tracer sa route sans se prendre la tête

Capitaine d’un galion au XVIᵉ siècle, sans Mercator, chaque navigation est un casse-tête : cartes imprécises, calculs de cap aléatoires entre écueils et courants. Les portulans de l’époque ? Parfaits pour longer les côtes, mais inutiles en pleine mer.

Mercator change tout. Sa carte ? Un repère absolu. Tu poses ta règle, tu traces une ligne droite : direction claire. Cette loxodromie évite les zigzags pour traverser des océans sans se perdre. Une révolution !

Avantages ? Moins de perte de temps, moins de dérives. Les voyages d’exploration s’intensifient. Tu deviens rapide, sûr… et arrives vivant à bon port. Enfin une méthode fiable, même avec une tempête en vue !

le super pouvoir de la projection mercator

💪 Pourquoi elle est restée la reine des mers pendant 500 ans

Okay, la projection déforme les tailles : le Groenland semble aussi grand que l’Afrique. Ce qui est faux. Mais qui s’en soucie en pleine mer ? Les cartes marines actuelles l’adoptent encore. Pourquoi ? Elles suivent son principe : des lignes droites, des angles fiables. Tu t’orientes vite, même sous tempête.

Un outil imparfait, mais irremplaçable. Aujourd’hui, les cartes marines ou charts utilisent encore cette logique. Parfait ? Non. Mais pour la navigation, c’est le must-have. Ses défauts ? Gommés par sa pratique. Elle règne en boss des mers… et ça dure.

Le gros défaut de la cuirasse : la distorsion des tailles

🌍 Le Groenland vs l’Afrique : le combat qui n’a pas lieu d’être

Prends une carte classique. Regarde le Groenland, puis l’Afrique. À l’œil nu, ils ont l’air de s’affronter dans la catégorie « taille moyenne ».

Erreur monumentale ! L’Afrique est 14 fois plus vaste que son rival polaire. Un peu comme croire qu’une trottinette et un camion sont égaux en volume.

Explication : la projection de Mercator joue les effets d’optique. En étirant les zones vers les pôles pour garder les angles droits, elle transforme les régions polaires en géants de papier.

Illustration de la distorsion de la projection Mercator

📊 Les chiffres qui ne mentent pas

Masse terrestreSuperficie réelle (km²)Apparence sur Mercator
Afrique30 370 000Semble aussi grande que le Groenland
Groenland2 166 000Semble aussi grande que l’Afrique
Brésil8 515 000Semble plus petit que l’Alaska
Alaska1 718 000Semble aussi grand que le Brésil
Russie17 100 000Semble gigantesque, presque deux fois l’Afrique
Antarctique14 000 000Apparaît comme une bande infinie en bas de la carte

Les pôles eux-mêmes sont introuvables sur une carte Mercator. Trop de distorsion : ils seraient étirés à l’infini. Un peu comme si ton GPS te disait « Continue tout droit, tu arriveras un jour ».

Conclusion ? Cette carte est un bijou pour les navigateurs, mais un cauchemar pour les géographes. Elle déforme notre perception du monde, grossissant les régions froides et minimisant celles proches de l’équateur. Un truc à faire douter ta carte mentale… et tes cours de géo.

Une carte n’est jamais innocente : l’impact politique

🇪🇺 L’Europe au centre du monde, vraiment ?

Gerardus Mercator, ce géographe flamand du XVIᵉ siècle, a conçu sa projection pour la navigation. Mais cette innovation technique cache un biais : elle agrandit les zones proches des pôles.

L’Europe, coincée entre 35° et 70° de latitude nord, devient visuellement dominante. L’Afrique, 14 fois plus grande que le Groenland, y semble à peine plus imposante. L’Amérique du Sud, 8 fois plus vaste que ce caillou arctique, disparaît presque.

Un effet pratique pour les marins, mais politique pour l’époque coloniale. En plaçant les puissances européennes en position centrale, cette carte renforce subtilement un Nord « supérieur » et un Sud « mineur ».

Illustration montrant les déformations de la projection de Mercator

🧠 Comment une carte peut formater ta vision du monde

Après des années d’exposition à cette carte, tu associes facilement taille sur la carte à puissance réelle. Mais rappelle-toi : c’est un choix, pas une vérité.

« Une carte n’est pas le territoire. C’est une représentation, un choix, et chaque choix a des conséquences sur notre manière de percevoir le monde. »

La campagne « Correct the Map » milite pour Equal Earth, une projection plus juste. Parce que notre perception du monde commence par une carte… et qu’elle mérite d’être honnête.

Les héritiers de Mercator que tu utilises tous les jours

  • 📱 Web Mercator : Le moteur de Google Maps et OpenStreetMap
  • 🗺️ UTM : La projection des randonneurs et militaires

📱 Web Mercator : le moteur de Google Maps

Tu penses que Mercator, c’est réservé aux cartes de pirates ? Détrompe-toi. Chaque fois que tu ouvres Google Maps, tu navigues avec sa projection réinventée !

Le Web Mercator (ou Spherical Mercator) est devenu la référence en ligne. Pourquoi ? Parce qu’il simplifie les calculs avec un modèle sphérique, contrairement aux formules ellipsoïdales complexes. Résultat : des tuiles cartographiques rapides à charger, un affichage fluide, et un nord toujours en haut. Parfait pour ton smartphone.

Adopté par Google en 2005, il domine avec Mapbox, Bing et OpenStreetMap. Même si ses distorsions aux pôles sont connues, sa rapidité l’emporte. Un héritage high-tech, malgré ses défauts.

🗺️ UTM : la projection des randonneurs et des militaires

Autre adaptation : la Projection Transverse de Mercator (UTM). Le cylindre n’est plus aligné sur l’équateur, mais sur un méridien. Comme si tu couchais le cylindre pour coller à une zone étroite.

Son truc ? Une précision extrême sur des fuseaux de 6° de longitude. Le monde est découpé en 60 zones. Idéal pour les randonneurs avec une carte IGN ou les militaires en opération. Ton GPS l’utilise pour te localiser au mètre près !

Comparaison des projections Web Mercator et UTM

Il n’y a pas que Mercator dans la vie : les alternatives

🌍 À chaque projection sa spécialité

La projection de Mercator a ses limites. Parfois, d’autres options sont préférables. Tu veux en savoir plus ?

  • Gall-Peters : Respecte les surfaces mais déforme les formes. L’Afrique retrouve sa taille réelle (3x plus grande que l’Amérique du Nord !), mais les pays ressemblent à des élastiques. Parfaite pour les débats géopolitiques, inutilisable en mer.
  • ✅ Robinson : Une carte esthétique, créée en 1963. Adoptée par National Geographic jusqu’en 1997 pour son aspect visuel, avant la Winkel-Tripel.
  • ✅ Winkel-Tripel : Équilibre surfaces, distances et angles. Son look sphérique imite le globe. Référence actuelle pour les atlas et Google Maps.
  • Projections coniques : Idéales pour les pays à latitude moyenne. La projection Lambert, utilisée en France, repose sur un cône virtuel.

🤔 Le match : Mercator vs Gall-Peters

Le duel emblématique : précision navale contre équité géographique.

Mercator ? Un classique pour les marins. Ses lignes droites facilitent la navigation, mais grossissent l’Europe. L’Afrique semble petite, alors qu’elle est 3x plus grande.

Gall-Peters ? Une réponse politique. En 1973, Arno Peters critique Mercator pour son « eurocentrisme ». Sa carte remet l’Afrique à sa taille réelle… mais la déforme comme un miroir. Adoptée par l’ONU pour les cartes sociales.

Le bon choix dépend de l’usage. Navigation ? Mercator. Géopolitique ? Gall-Peters. Pour le reste, Winkel-Tripel. Les cartographes modernes utilisent souvent des hybrides. La carte parfaite n’existe pas : on choisit selon le besoin.

A lire également pour comprendre comment bien utiliser le bullet point pour illustrer vos plans et vos cartographies.

Alors, on jette Mercator à la poubelle ?

👍 Le bon outil pour le bon usage

Non, on ne balance pas Mercator aux oubliettes !

Comparer cette projection à un marteau qui n’est pas un tournevis, c’est pile ça. La projection de Mercator reste un outil génial pour la navigation. Dessiner les routes maritimes en lignes droites, un must pour les marins du XVIᵉ.

Le vrai problème ? On l’utilise comme carte du monde standard alors qu’elle déforme les surfaces. Selon mercator.eu, ce Flamand a rendu le terme « atlas » incontournable.

Le vrai problème n’est pas la carte de Mercator elle-même, mais notre manque d’éducation sur ce qu’est une carte : un outil spécifique avec des forces et des faiblesses.

👋 Le mot de la fin : sois critique avec tes cartes !

Prochaine fois qu’une carte du monde te parle, demande-toi : « Qu’est-ce qu’elle montre ? Quelles déformations cache-t-elle ?« 

  • 🧭 Mercator pour naviguer ? Un grand OUI.
  • 🗺️ Mercator pour une carte murale en classe ? Mauvaise idée, préfère Robinson ou Winkel-Tripel.
  • ⚖️ Mercator pour comparer des tailles ? Surtout pas ! Globe ou Gall-Peters.

Les cartes sont des outils, pas des vérités sacrées. Comme le souligne ibgraf.com/mercator, même les anciennes cartes ont un rôle si on saisit leurs limites. À toi de jouer pour voir le monde en mode critique !

Illustration de la projection de Mercator en contexte moderne
La projection de Mercator, le couteau suisse des cartes : géniale pour naviguer, à éviter pour comparer des tailles.

🌍/🧭 Révolution de la marine, biais de taille persistant. Utilisée en ligne (Google Maps ❤️), à manier avec soin !

Aucune carte n’est neutre, questionne-la pour voir le monde sans biais. 🤓🗺️

FAQ

1. 🤔 Quels sont les défauts de la projection de Mercator ?

La projection de Mercator déforme les tailles des continents, surtout près des pôles. Le Groenland semble aussi grand que l’Afrique alors qu’il est 14 fois plus petit ! À force de vouloir préserver les angles, elle étire tout ce qui est proche des pôles. Résultat : l’Alaska a l’air aussi vaste que le Brésil (alors qu’il est 5 fois plus petit), et la Scandinavie paraît plus grande que l’Inde (alors que l’Inde est 3 fois plus vaste). Ce n’est pas une erreur, mais un effet structurel de la méthode cylindrique. C’est comme si tu étirais une orange en carré : les zones du milieu restent précises, mais les bords deviennent des monstruosités. Un truc bizarre, mais cohérent avec sa logique.

2. 🧐 Qu’est-ce qui rend la projection de Mercator spéciale ?

Son truc de génie ? Elle préserve les angles (on appelle ça une projection conforme). Sur une carte Mercator, une île minuscule ou une côte tortueuse garde sa forme réelle. C’est un peu comme si tu zoomais sur une photo sans pixeliser l’image. Mais son vrai super-pouvoir, c’est la loxodromie : une ligne droite sur la carte correspond à un cap constant. Pour un marin du XVIᵉ siècle, c’était une révolution ! Tu traçais un trait entre deux points, tu relevais l’angle avec le Nord, et tu filais sans te poser de questions. Pratique, mais à forte dose de distorsions géographiques…

3. 🥇 Quelle est la meilleure projection cartographique ?

Ah, la grande question ! Il n’y a pas de « meilleure » carte, juste des outils adaptés à leur usage. Si tu veux naviguer, Mercator est roi. Si tu veux montrer des tailles précises, Gall-Peters préserve les superficies (mais déforme les formes). Pour une carte du monde générale, la projection de Winkel-Tripel est souvent plébiscitée : elle équilibre distorsions de surface, de direction et de distance. La National Geographic Society l’utilise depuis les années 90. En gros, c’est comme choisir entre un couteau suisse (Winkel-Tripel) et un sabre de pirate (Mercator) : dépend de ce que tu veux découper !

4. 🤼‍♂️ Quelle est la différence entre Mercator et Peters ?

C’est un peu le combat entre « forme ou taille ». Mercator préfère garder les angles justes pour les navigateurs, mais il fait exploser les surfaces aux pôles. Peters, lui, veut montrer la vraie taille des continents (l’Afrique reste bien plus grande que le Groenland), mais les pays ressemblent à des chewing-gums étirés. Imagine que Mercator est un photographe de mode : il retouche pour que les courbes soient parfaites, mais déforme le corps. Peters est le photographe documentaire : il montre la réalité brute, même si les portraits sont un peu flous. Les deux ont raison… à leur façon.

5. 🧭 C’est quoi le truc bizarre avec Mercator normal vs transverse ?

Le Mercator normal, c’est l’orange dans le cylindre : le contact est à l’équateur, les déformations montent vers les pôles. Le transverse, lui, tourne le cylindre de 90°, comme si tu couchais la Terre sur le côté. Du coup, au lieu de privilégier l’équateur, il se concentre sur un méridien précis. C’est top pour cartographier des fuseaux étroits (genre la France ou un pays entre deux méridiens) avec une précision max. En résumé : Mercator normal = carte du monde pour marins. Transverse = topographie hyper-précise pour les cartographes maniaques.

6. 💪 Quels sont les avantages et inconvénients de Mercator ?

Avantages ? Un mot : navigation. Une ligne droite = un cap constant. Pour un marin du XVIᵉ siècle, c’était une révolution : pas besoin de calculs fumeux, juste une règle et une boussole. C’est pour ça qu’elle est encore utilisée dans les cartes marines. Et aujourd’hui, le Web Mercator (variante) est partout : Google Maps, OpenStreetMap… Parce que c’est simple à afficher sur ton écran. Inconvénients ? Les Les distorsions géantes ! ! L’Europe paraît dominante, les pays équatoriaux rapetissent. En pédagogie, c’est un peu **pourri pour montrer les vraies tailles**. Et pour les calculs de distance ? Fais gaffe : une carte Web Mercator te donnera des résultats à côté de la plaque, surtout près des pôles.

7. 🌟 Pourquoi Mercator est-il devenu une légende ?

Parce qu’il a résolu un problème vital : naviguer sans se perdre. Avant lui, les marins devaient jongler avec des cartes imprécises et des calculs d’enfer. Avec sa projection, une ligne droite = un cap fixe. En 1569, c’était le GPS de l’époque. Mais son succès, c’est aussi son héritage. Le mot « atlas » vient de lui (il a nommé son recueil en hommage au Titan Atlas). Et son système est encore utilisé aujourd’hui pour les cartes marines et les services web. Un truc inventé il y a 5 siècles, et qui cartonne toujours ? C’est ce qu’on appelle un classique intemporel !

8. 🔍 Quelle est la projection la plus précise pour représenter le monde ?

Aucune n’est parfaite, mais certaines se débrouillent mieux selon l’usage. Pour la précision globale, la projection de Winkel-Tripel est souvent citée. Elle essaie de minimiser trois problèmes à la fois : surface, direction et distance. La National Geographic Society l’a adoptée après avoir testé Robinson, qui était déjà un bon compromis.Mais si tu veux des superficies justes, Gall-Peters est ton allié (même si les formes sont déformées). Pour des zones précises, l’UTM (Transverse de Mercator) est hyper-précis. En résumé : la précision dépend de ton objectif. C’est comme dire qu’une loupe est précise pour voir les détails, mais nulle pour admirer un paysage.

9. 🔄 Quels sont les trois types de projection cartographique ?

Trois grandes familles, en gros :- 📦 Les cylindriques (Mercator) : comme enrouler la Terre dans un cylindre. Bonnes pour la navigation, moins pour les tailles réelles.- 🔄 Les coniques (Lambert) : idéales pour les latitudes moyennes (genre la France). Le cône touche la Terre à une ou deux latitudes, donc moins de déformations pour des zones en fuseau.- 🔍 Les azimutales (Winkel-Tripel) : projetées depuis un point spécifique (souvent un pôle). Elles donnent une vue « de l’espace » et sont cool pour les cartes mondiales équilibrées.Chaque type a ses forces et faiblesses. Le choix dépend de ce que tu veux montrer : une route maritime (cylindrique), une carte régionale (conique) ou une vision globale équilibrée (azimutale). Comme les lunettes : certaines corrigent la myopie, d’autres la presbytie… mais personne ne voit parfaitement sans défaut !

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